L’importance du diagnostic dans une prise en charge esthétique.

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Comment proposer une prise en charge adaptée si nous ne connaissons pas sur le bout des doigts le sujet étudié ?

Le diagnostic est en effet le point de départ essentiel et incontournable pour proposer des soins appropriés. Que ce soit pour un soin du visage ou dans un objectif précis au niveau du corps, il est impensable de débuter le soin sans comprendre les besoins et les raisons de carences avérées.

Partie 1 : Le Visage

PHASE 1 : Une compréhension générale.

Le diagnostic se fait de plusieurs manières. Tout d’abord, la praticienne procède à un diagnostic visuel. Quels sont les signes visibles de problèmes au niveau de votre peau ? De l’acné, des pores dilatés, des taches pigmentaires, des ridules de déshydratation, etc. Ensuite vient le diagnostic tactile. La palpation de votre peau permet de déterminer si elle est épaisse ou fine, si elle réagit vite, si elle est granuleuse, etc. Toutes ces informations donnent une première idée de prise en charge. Mais il faut maintenant comprendre les origines de ces problèmes. 

PHASE 3 : L’option de l’appareil de diagnostic.

Pour encore plus de précision, il est possible de se diriger vers un appareil dédié à l’analyse de la peau. Celui-ci va mesurer précisément l’état actuel de votre épiderme. L’expert(e) vous a diagnostiqué une peau déshydratée ? L’appareil lui permettra de déterminer le niveau de déshydratation. Cette information est très importante car la teneur en eau sous-cutanée est déterminante pour la santé globale de votre peau. En effet, l’eau permettant la vie, c’est grâce à elle que vont se faire toutes les réactions physico-chimiques internes telles que la production d’élastine, de collagène, etc. Pour une peau déshydratée, ces réactions s’en trouvent ralenties, la masse hydrique étant moindre, ce qui accélère inexorablement le processus de vieillissement de la peau.

 

Toujours grâce à l’appareil, il sera possible d’analyser d’autres éléments comme l’état de votre fonction barrière -le film hydrolipidique- qui est essentiel à la bonne résistance de votre peau et au maintien de l’hydratation sous-cutanée. Il permettra de déterminer le niveau d’élasticité, de prévoir l’arrivée et anticiper la progression de taches pigmentaires. Enfin, analyser le sébum, souvent injustement diabolisé car il est absolument essentiel au bon fonctionnement de la peau. Tout d’abord parce qu’il compose notre film hydrolipidique vu plus haut : sans lui, notre fonction barrière serait carencée et donc affaiblie. Mais aussi parce qu’il contribue à ralentir le processus de vieillissement. En effet, les études montrent une différence flagrante au niveau du vieillissement cutané entre une peau « sèche » et une peau « grasse » : la peau grasse vieillit plus lentement et plus joliment qu’une peau sèche. 

 

Le saviez-vous ? Une peau qui vieillit est une peau qui perd en eau et en gras. Le meilleur geste anti-âge est donc de lui apporter suffisamment d’eau et de substances nutritives pour l’équilibrer. Bien sûr, l’éviction du soleil et une bonne hygiène de vie sauront parfaire une routine de soins quotidiens appropriée.

PHASE 2 : Détermination des causes et approfondissement.

Dans cette phase, un véritable échange se fait. La première étape consiste à analyser votre routine actuelle de soins quotidiens. Souvent, de mauvais gestes s’y glissent et conduisent à une dégradation légère ou forte de l’état de votre peau. Vous avez la peau grasse et vous la nettoyez avec un gel moussant purifiant sans amélioration ? Vous avez la peau qui tire mais qui est grasse en même temps dès que vous appliquez une crème ? Vous sentez votre peau déshydratée malgré toutes les crèmes que vous pouvez appliquer ? Vous serez étonné(e) de voir à quel point les marques ont créé de fausses croyances par un marketing agressif.

 

L’objectif du diagnostic est de vous en faire prendre conscience et de vous donner des conseils plus avisés.

Ensuite, il sera question de comprendre vos habitudes de vie : vous protégez-vous du soleil ? Fumez-vous ? 

Puis sur votre ressenti : sentez-vous votre peau tirer après le nettoyage ? La trouvez-vous grasse au cours de la journée ? Avez-vous des allergies cutanées connues ? Quelles sont les choses que vous aimeriez voir améliorées lorsque vous vous regardez dans le miroir ?

 

PHASE 4 : Nos conseils

À la fin du diagnostic, il sera possible de donner des éléments d’information sur votre peau. Par exemple, au sein du centre, nous ne parlons pas de type de peau car celle-ci évolue tout le temps (été-hiver, modifications hormonales ou alimentaires, etc.). Nous dressons un état à un instant T. Vos besoins évolueront avec le temps, d’où l’intérêt de mettre en place un suivi sur le long terme. Attention cependant à la fausse croyance selon laquelle il faut changer souvent sa routine de soin de peau. Cette action n’aurait d’autre effet que de déséquilibrer des fonctions déjà fragiles. Demandez conseils à votre professionnel(le).

 

Partie 2 : Le Coprs

Comment proposer une prise en charge adaptée si nous ne connaissons pas sur le bout des doigts l’objet étudié et l’ensemble des problématiques qui sont en jeu ? 

Le diagnostic est en effet le point de départ essentiel et incontournable pour proposer une cure appropriée. Que ce soit pour des soins du visage, vu précédemment, comme pour des soins du corps que nous allons découvrir aujourd’hui.

Il est impensable de débuter un soin sans comprendre les besoins spécifiques et les raisons, souvent multiples, qui ont causé les problèmes constatés aujourd’hui . 

PHASE 1 : La compréhension générale.

La première étape d’un diagnostic corporel est la compréhension des objectifs et les causes de cette problématique. 

A l’aide de questions spécifiques, il sera possible de déterminer les besoins de la personne pour l’aider à se sentir en harmonie avec elle-même, mieux dans sa peau. La principale demande de nos client(e)s est liée à une problématique de surcharge pondérale. Pour ce cas, il sera bon de questionner sur ses habitudes alimentaires, son niveau d’activité physique, sa génétique … afin de déterminer les habitudes qui nuisent à son objectif. 

PHASE 3 : L’option de l’appareil de diagnostic.

Plusieurs appareils de diagnostic corporel existent. 

Pour notre part, nous avons opté pour une balance à impédance médicalement reconnue. En plus de donner le poids, elle analyse la répartition entre masse grasse, masse hydrique et masse osseuse. Elle analyse particulièrement le niveau de masse viscérale qui est la plus dangereuse pour la santé et détermine l’âge métabolique qui est aussi un précieux indicateur. 

Il existe de nos jours des équipements de pointe pour toujours plus de précisions. Je peux vous parler par exemple d’un appareil qui permet, sans prise de sang, de faire une analyse interne de votre corps. Totalement indolore, c’est un spectrophotomètre qui, associé à un logiciel adapté pour la détection et la lecture des retours photoniques des cellules épithéliales de l’épiderme, permet de faire une évaluation de la biodisponibilité tissulaire en minéraux, oligo-éléments et vitamines. Il 

permet de donner des indications sur la souplesse des artères, d’évaluer les carences et les excès en minéraux, oligo-éléments et vitamines ainsi que le niveau de présence des métaux lourds. 

Les minéraux et oligo-éléments sont des éléments indispensables à la vie et à l’équilibre de notre organisme. Ils sont théoriquement apportés par notre alimentation mais celle que notre vie moderne nous impose est bien souvent responsable de carences en nutriments fondamentaux et d’excès en éléments qui « encrassent » l’organisme. L’alimentation raffinée, le stress, les résidus de médicaments et de polluants ainsi que la sédentarité provoquent des troubles métaboliques et induisent souvent des symptômes visibles autant esthétiques, que psychologiques et souvent sur notre santé globale. 

PHASE 2 : L'analyse des données. 

Dans cette deuxième étape, il est important de prendre des mesures ou des photos. Cela doit se faire dans les règles de l’art car c’est cette phase préalable qui va permettre le suivi de l’évolution du processus engagé. 

Pour une analyse plus précise, il est possible de faire des mesures avec une balance professionnelle à impédance. 

L’analyse de ces données nous permet souvent d’ajuster les objectifs de la personne en fonction de son IMC, ou encore de se rendre compte que la méthode qu’elle envisageait au départ n’est peut-être pas la plus pertinente. En effet, il arrive que l’on ait des demandes de pertes de poids alors que l’IMC est parfait. Dans ce cas, il vaudra mieux se muscler afin de se redessiner et ainsi sentir son corps plus svelte) … 

Il y a ensuite le diagnostic visuel. Quels sont les signes visibles du problème ? De la cellulite, un relâchement cutané, un surplus de graisse localisée, des problématiques dues à une grossesse ou à une importante perte de poids ? Chaque cas comporte sa propre solution. 

Enfin, vient le diagnostic tactile. On analyse la densité du volume graisseux à traiter, le type de cellulite, etc. Toutes ces informations sont capitales pour une prise en charge efficace. 

PHASE 4 : Nos conseils

A la fin du diagnostic, il sera possible de donner des éléments d’information sur l’état actuel du corps et sur des moyens d’amélioration. Ces moyens pourront être de l’ordre de soins en cabine, de soins à domicile, d’ensemble de techniques appareillées qui offrent aujourd’hui des résultats surprenants, des conseils en compléments alimentaires et parfois une redirection vers un professionnel de santé adapté. 

Ce type de bilan complet permet d’optimiser la prise en charge en la personnalisant et ainsi offrir un véritable suivi indispensable à la réussite des objectifs. 

Pour réussir à s’amincir, cinq facteurs clés sont importants : l’alimentation, la supplémentation, l’activité physique, la mise en mouvement des tissus (à travers des massages ou l’application quotidienne de produits spécifiques) et l’utilisation de technologies efficaces (appareils).   

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